Une question d’importance s’inscrit maintenant durablement dans le paysage politique : l’essor des sociétés militaires privées qui font ouvertement suite aux activités plus camouflées du mercenariat censé occulter les implications étatiques. Ce sont ainsi plusieurs centaines d’entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires annuel supérieur à 100 milliards de dollars et opèrent dans une cinquantaine de pays. L’armée des États-Unis est devenue leur principal client. L’Irak s’est transformé en terrain d’action de ce nouveau marché de la guerre dont les scandales qui l’entourent montrent les connivences coupables avec les pouvoirs publics aux États-Unis et l’intrusion massive de la finance globalisée.Cicchini Joëlle, Herrera Rémy. Sociétés mil...