La mondialisation et le mouvement ouvrier indien

La logique de la mondialisation au sein d’un cadre ultralibéral est telle qu’au lieu de libérer les forces productives dans les pays, elle ne fait qu’aggraver la récession mondiale. Le mouvement ouvrier n’a rien à gagner et doit s’opposer à une telle mondialisation. Les continents en subissent les effets sous des formes différentes. En Asie, la Chine devient le moteur principal de la croissance dans la région Asie-Pacifique, alors que les performances indiennes sont médiocres, notamment du fait du mode d’articulation de son économie à l’extérieur. Le modèle économique actuel chinois a su tirer les leçons de l’expérience soviétique ainsi que de celles du Japon et de la Corée du Sud de l’après-guerre et en faire un mélange réussi.Kumar Chandra Nirmal. La mondialisation et le mouvement ouvrier indien. In: Recherches Internationales, n°41-42, 1995. pp. 117-137