Une exposition massive des populations aux actinides et au plutonium en particulier pourrait intervenir suite à l'inhalation, ou à l'entrée dans l'organisme, de petites particules dispersées par le vent après un accident (explosion dans l'industrie nucléaire, acte de guerre…). La rétention et le devenir des particules inhalées dépendent de leur taille et de leur forme physico-chimique. En règle générale, plus elles sont petites et moins solubles, plus elles sont dangereuses, car elles vont atteindre les alvéoles pulmonaires et seront principalement retenues pendant de longues périodes (décennies) dans les macrophages alvéolaires qui vont constituer de véritables sanctuaires vis-à-vis de ces radioéléments. Quant à la fraction soluble, capabl...