Iconicity and Typography in Steve McCaffery's Panel-Poems

This paper discusses Steve McCaffery's "Panel-Poems", first realized in the 1960s, with respect to the international context of concrete poetry and the emergence of a poetics of iconicity amongst a North-American avant-garde in the second half of the twentieth century. The material emphasis of McCaffery's poetry is played out typographically in his work "Carnival" (1967-75) through procedures that place the letter, the smallest denominator of language and the page in newly imagined networks of signification. The experiment with the environment of writing is sustained by a reliance upon the typewriter and other forms of scription that conceive of the reader as an active participant in the creative process. Lastly, in this paper, it is considered how the architecture of McCaffery's "Panel-Poems" looks ahead to contemporary configurations of the mechanics of type and to further stages in the historical narrative of visual poetry.Cet article se propose de retracer les étapes d'un projet d'écriture qui se rattache historiquement aux mouvances internationales de la poésie concrète comme à l'émergence d'une poétique de l'iconicité chez l'avant-garde nord-américaine du vingtième siècle. Le matérialisme dont se réclame la poésie de Steve McCaffery se traduit dans son œuvre typographique Carnival (1967-75) par une pratique mettant en jeu la lettre, le plus petit dénominateur de la langue, et la page, qui doit se laisser transformer pour que se réalise un nouvel espace de signification poétique. Le dialogue qui se joue entre le lisible et le visible prend forme grâce à un répertoire de techniques expérimenté avec la machine à écrire et de concert avec le lecteur, devenu acteur de l'œuvre poétique. La pratique architecturale du poème-panneau chez McCaffery sera envisagée dans son rapport actuel avec le prolongement des problématiques de la poésie visuelle chez l'avant-garde nord-américaine