National audienceDurant les années 30 le syndicalisme est, à l’image du mouvement ouvrier français, affaibli et divisé. Le planisme apparaît alors comme un courant de pensée neuf dans une offre politique figée depuis la création du parti communiste en 1920. Alors que le parti socialiste rejette toute révision doctrinale, la CGT va quant à elle se saisir de cette opportunité pour entamer une modification de sa stratégie qui renforcerait la politique de présence du syndicat. Mêlée à l’antifascisme à partir de 1934, cette difficile rénovation idéologique ne rencontrera que peu d’écho chez ses partenaires du monde politique mais explique cependant, et pour partie, la politique sociale du Front populaire