Le milieu des années 1950 marque un changement de paradigme dans la perception de l’éclairage. Celui-ci n’est plus seulement perçu comme un élément fonctionnaliste, permettant la sécurisation des déplacements et des personnes et le développement des activités nocturnes, mais également comme un élément permettant de qualifier les espaces publics. Dans un même temps, la lumière artificielle est critiquée pour la « pollution lumineuse » qu’elle génère, qui impacte négativement la biodiversité et la santé humaine. Ce mémoire questionne les possibilités de limiter la pollution lumineuse tout en s’adaptant aux pratiques et usages. Cette étude analyse la stratégie lumière mise en place au Grand Annecy, qui a pris en compte ces deux enjeux (environ...