Évaluation de l'impact d'un programme d'APA sur la poursuite d'une activité physique à distance et en vie quotidienne, chez des patients porteurs de séquelles d'AVC

Introduction : les survivants d’un AVC sont exposés à un mode de vie sédentaire6, ce qui augmente le risque de récidive8 et de pathologies chroniques. La prévention secondaire a donc une place primordiale et l’activité physique adaptée (APA) en fait partie, afin d’aider les patients à atteindre les recommandations préconisées par les sociétés savantes en termes d’activité physique pratiquée par semaine9, et ce de manière autonome. Matériel et méthode : ainsi, un programme d’APA est en cours sur l’IUR Valmante Sud, avec tous les 3 mois des groupes de patient porteurs de séquelles d’AVC. Nous avons donc cherché à évaluer l’impact de ce programme d’APA sur la poursuite de la pratique d’une activité physique en vie quotidienne chez les participants, et ce à distance du programme (M9), via le questionnaire IPAQ, sur les 9 patients ayant participé jusqu’à présent au programme et aux réévaluations. Les critères secondaires évaluaient le périmètre de marche, la motivation et la qualité de vie. Résultats : les résultats sont encourageant avec la poursuite d’une activité physique à 6 mois de la fin du programme (M9) pour 6 patients sur 9. Nous constatons en moyenne un gain de 196 minutes d’activité physique pratiquée par semaine ce qui est supérieur aux recommandations10. Le maintien des capacités de marche appui ces résultats avec un gain de périmètre de marche de 56,67 mètres entre le début du programme et la réévaluation à distance (M9). Conclusion : ce programme d’APA présente des résultats engageants pour permettre aux patients de maintenir une activité physique de manière autonome en accord avec les recommandations actuelles, dans le cadre de la prévention secondaire d’AVC. Cependant, un effectif plus large et des études de plus haut niveau de preuve sont nécessaires pour confirmer ces résultats