Les « soft skills » leviers de l'entrepreneuriat. Quels rôles pour l'enseignement universitaire ?

Il se profile de plus en plus à l’horizon que les métiers sont entrain de subir de réelles mutations.Ceci conduit inévitablement vers de nouveaux défis lancés aux profils des viviers d’entrepreneurs.Le défi dépasse la seule nécessité de développer des compétences nouvelles en terme de savoirs, de formations ou de savoir-faire ad hoc, à l’obligation de développer des compétences non techniques (« soft Skills ») susceptibles de créer la différence et d’assurer par là même un minimum de compétitivité.De là, il s’avère nécessaire que les méthodes pédagogiques à l’échelle des universités aient une implication plus poussée pour garantir que l’apprenant révèle ses potentiels susceptibles de lui permettre de percer dans le domaine professionnel et a fortiori de l’entreprenariat.A ce niveau, les « soft skills » devraient avoir une place de choix dans le processus de formation. Qui plus est, ses nombreux outils sont réputés très efficaces pour développer ou éveiller beaucoup de compétences non techniques que la pédagogie transmissive a démontré ses limites pour les révéler.Ce papier est une modeste tentative de montrer cette liaison « soft skills » et compétences entrepreneuriales en évoquant, enquête à l’appui, ce que les méthodes pédagogiques axées sur les « soft skills » pourraient éveiller chez l’apprenant de dextérités entrepreneuriales aussi variées que efficaces