Temple and pet primates in Thailand

In Thailand, a predominantly Buddhist country, isolated populations of long-tailed macaques (Macaca fascicularis) especially may be found at temples in both rural and urban areas where they are provisioned by people making merit although the monkeys may be shot as agricultural pests in adjacent rice or corn fields in rural areas. At the same time, macaques and gibbons, especially the lar gibbon (Hylobates lar), have been kept as pets in both rural and urban areas. Gibbons even are reported to be the « favorite pet for Thais ». The number of primates being offered for sale has risen dramatically as legal and illegal timbering have reduced Thailand’s forest cover to perhaps no more than 12 %, peripherali-zing primate populations and making them more vulnerable to hunting. A provision in Thai law permitted individuals to possess as many as two primates or other wild animals of the same species — « a potential pair to promote breeding » — even though their capture and sale was prohibited. Changes in Thailand’s wildlife laws governing private possession of wild animals have caused owners to abandon pets to government agencies and temples. Private rescue centers offer acute care and permanent shelter for some of these primates but cannot cope with the numbers involved. Pilot studies suggest that rehabilitation and réintroduction may be feasible alternatives for some former captive gibbons.En Thailande, pays de religion bouddhiste prédominante, des populations isolées de Macaca fascicularis vivent dans les temples aussi bien en zone urbaine que rurale. Ils sont nourris par les offrandes mais sont régulièrement abattus quand ils ravagent les champs de riz ou de maïs adjacents. Les macaques et les gibbons, et spécialement le lar (Hylobates lar) sont prisés comme animaux de compagnie en zones rurales et urbaines. Les gibbons sont même considérés comme « l’animal de compagnie préféré des thai ». Le nombre de primates mis en vente a rapidement crû à mesure que la coupe légale ou illégale des forêts a réduit la surface forestière à seulement 12 % du territoire, isolant les populations de primates et les rendant plus vulnérables. Un article de la loi thai autorise la possession de 2 primates, ou autres animaux sauvages de la même espèce, par habitant — « un couple permettant la reproduction » — bien que la capture et la vente soient interdites. Cette modification légale a causé l’abandon de nombreux animaux aux agences gouvernementales et aux temples. Des centres de sauvetage privés offrent les soins et le refuge à une partie de ces primates mais ne peuvent prendre en charge la totalité des animaux. Les études pilotes de réhabilitation et de réintroduction proposent une alternative pour une partie des gibbons captifs.Eudey Ardith A. Temple and pet primates in Thailand. In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 49, n°3, 1994. pp. 273-280