Flocking behaviour of a resident population of the Great Indian Bustard Ardeotis nigriceps (Vigors)

During the non-breeding season, males of an area join and move, forage and roost together. Females also move in flocks or with their juveniles. Mixed flocks are rare and temporary. Female with a juvenile generally join a female flock but never a male flock. Mean flock size varies from season to season. The largest flocks are seen just before the breeding season and the smallest flocks during the breeding season. Number of pecks per five minutes were studied (1 271 observations). Although the bustards move in flocks, they do not help each other in locating food and perhaps also in locating danger, because there was no significant difference in the peck rates between a solitary and a non-solitary bird. There was some difference in the peck rate between the sexes. This could be because a hen, due to her smaller size, is vulnerable to more predators than the much larger male, so she has to look for danger more often, hence spends less time/5 minutes in foraging. Secondly, as the male is nearly twice the weight of a female, it needs more food, so more pecks/5 minutes. There was significant difference in the peck rate between a breeding hen and a non-breeding hen. This could be mainly because a hen with an egg or a small chick has to constantly look f or danger, thus she has less time for foraging.En dehors de la saison de reproduction, les mâles de la Grande Outarde Indienne Ardeotis nigriceps(Vigors) se regroupent, se déplacent, et se nourrissent ensemble. Les femelles forment également des groupes, seules ou avec leurs jeunes. Les groupes mixtes sont rares et temporaires. Une femelle accompagnée de son jeune rejoint toujours un groupe de femelles, et jamais un groupe de mâles. La taille moyenne de ces groupes sociaux varie d’une saison à l’autre. Les plus nombreux s’observent juste avant la période de reproduction, et les plus petits pendant cette dernière. Pour quantifier l’intensité de la recherche de nourriture chez les outardes, on a évalué le «taux de picorage » des oiseaux (nombre de coups de bec par 5 minutes ; 1 271 observations). On peut ainsi montrer que la vie en groupe ne facilite nullement la localisation de la nourriture chez les outardes, ni peut-être même la détection des sources de danger. On ne constate en effet aucune différence significative entre le nombre de coups de bec donnés par les oiseaux solitaires et ceux en groupe. Il existe, par contre, une certaine différence entre les deux sexes. La cause en est à rechercher peut-être dans la moindre taille de la femelle, plus vulnérable vis-à-vis des prédateurs que le mâle qui est beaucoup plus gros. La femelle doit donc être en alerte plus souvent, et passe ainsi moins de temps à rechercher sa nourriture. Par ailleurs, le fait d’être deux fois plus lourd que sa femelle force le mâle à manger plus, d’où le plus grand nombre de coups de bec donnés par 5 minutes. Il y a aussi une différence significative entre le «taux de picorage » d’une femelle couveuse et celui d’une non-couveuse. Cela pourrait être dû au besoin de la première d’être constamment attentive pour détecter un danger potentiel, ce qui réduit d’autant le temps disponible pour la recherche de la nourriture.Rahmani Asad rafi. Flocking behaviour of a resident population of the Great Indian Bustard Ardeotis nigriceps (Vigors). In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 46, n°1, 1991. pp. 53-64