Apport de la cytométrie en flux dans le diagnostic en médecine vétérinaire

Flow cytometry is a technique developed since the 1970s, which allows the identification and counting of cells suspended in a liquid. Despite some limitations, this technique has many advantages such as speed of analysis, diversity of samples that can be analysed, quantitative results as well as a cost similar to the analyses traditionally used. In veterinary medicine, and particularly in oncology for the diagnosis of lymphomas and leukaemias, flow cytometry allows a more precise diagnosis, by determining the type of lymphocyte involved (T or B), as well as the presence or absence of a certain number of markers which give valuable information, particularly on the expected prognosis. The results are obtained more quickly than with light microscopy techniques, such as immunocytochemistry, which makes it possible to set up or adapt the most complete treatment possible for the pathology encountered. Flow cytometry can also be used to search for circulating biomarkers, such as myeloid derived suppressor cells (MDSCs). These cells represent an interesting cancer biomarker for oncological diagnosis and their identification in the blood by flow cytometry could, for example, indicate the presence or absence of metastases. Flow cytometry is also used in autoimmune diseases affecting the blood's figurative elements, such as autoimmune haemolytic anaemias and autoimmune thrombocytopenia. Flow cytometry allows, in the context of these pathologies, in a single analysis to give the results of several analyses carried out in routine, such as the counting of reticulocytes, the Coombs test or the detection of activated platelets. This technique therefore represents a definite technological advance that will soon become indispensable in veterinary laboratories in a few years' time.La cytométrie en flux est une technique développée depuis les années 70, qui permet d'identifier et de dénombrer des cellules en suspension dans un liquide. Malgré quelques limites, cette technique présente de nombreux avantages tels que la rapidité d'analyse, la diversité des prélèvements analysables, des résultats quantitatifs ainsi qu'un cout semblable aux analyses utilisées traditionnellement. En médecine vétérinaire et notamment en oncologie dans le diagnostic des lymphomes et leucémies, la cytométrie en flux permet un diagnostic plus précis, en déterminant le type de lymphocyte impliqué (T ou B), ainsi que la présence ou l'absence de bon nombre de marqueurs qui donnent des informations précieuses notamment sur le pronostic attendu. Les résultats sont rendus plus rapidement que les techniques par microscopie optique, comme l'immunocytochimie, ce qui permet de mettre en place ou d'adapter plus rapidement le traitement le plus complet possible vis-à-vis de la pathologie rencontrée. La cytométrie en flux peut également être utilisée dans la recherche de biomarqueurs circulants, comme les cellules myéloïdes suppressives (MDSC). Ces cellules représentent en effet un biomarqueur de cancer intéressant pour le diagnostic oncologique et leur identification dans le sang par cytométrie en flux permettrait de par exemple, d'indiquer ou non la présence de métastases. La cytométrie en flux est également utilisée dans le cadre des maladies auto-immunes touchant les éléments figurés du sang, comme les anémies hémolytiques auto-immunes et les thrombocytopénies auto-immunes. La cytométrie en flux permet, dans le cadre de ces pathologies, en une seule analyse de donner les résultats de plusieurs analyses réalisées en routine, comme le dénombrement des réticulocytes, le test de Coombs ou la détection des plaquettes activées. Cette technique représente donc une avancée technologique certaine qui deviendra vite indispensable dans les laboratoires d'analyses vétérinaires d'ici quelques années