The Onset of Fertility Transition in Zimbabwe: A Re-analysis of Census and Survey Data Using Robust Demographic Techniques

The present study is designed to resolve the controversy arising from fertility decline in Zimbabwe by conducting a comprehensive analysis of all the fertility data available from national censuses and surveys. This includes the first in-depth analysis of the 1994 Demographic and Health Survey data and the first combined analysis of all inquiries since 1969. As well as examining summary measures of total fertility, the study presents estimates of parity progression for each cohort interviewed in the two DHS surveys using the method proposed by Brass and Juarez to adjust for truncation bias. In addition, we check our fertility estimates against the Census enumerations by carrying out an intercensal population projection based on them. The results suggest that fertility fell slightly during the Civil War of the 1970s but may have risen briefly immediately after Independence. A sustained fertility decline then began in the mid-1980s and continued into the 1990s. We agree with the view that the two DHS surveys in Zimbabwe underestimate current fertility. This same view is corroborated by earlier enquiries. Thus, adjustment of the data leaves unaltered the conclusion that total period fertility has fallen by about a third. The total fertility rate in 1994 in Zimbabwe was about 4.7 children per woman. What is it now?Cet article est une contribution au d\ue9bat sur la baisse de la f\ue9condit\ue9 au Zimbabwe. Il fait une analyse globale de toutes les donn\ue9es disponibles \ue0 partir des recensements et enqu\ueates nationaux. Les donn\ue9es r\ue9sultant d'une analyse approfondie de l'EDS et de la premi\ue8re analyse transversale de toutes les enqu\ueates men\ue9es depuis 1969 sont \ue9galement prises en compte. L'\ue9tude pr\ue9sente une estimation de la progression de parit\ue9 pour chaque groupe de personnes enqu\ueat\ue9es au cours des deux EDS et examine aussi la synth\ue8se des mesures concernant la f\ue9condit\ue9 totale. Pour rectifier les biais probables, la m\ue9thode propos\ue9e par Brasset Juarez a \ue9t\ue9 utilis\ue9e. En outre, nous avons confront\ue9 nos estimations avec les donn\ue9es du recensement en effectuant une projection inter-censitaire de la population sur cette base. Les r\ue9sultats ont montr\ue9 que la f\ue9condit\ue9 a l\ue9g\ue8rement baiss\ue9 au cours de la guerre civile des ann\ue9es 1970 et qu'elle a pu augmenter bri\ue8vement tout de suite apr\ue8s l'ind\ue9pendance. Puis commen\ue7a une baisse prolong\ue9e de la f\ue9condit\ue9 au milieu des ann\ue9es 1980 qui continua jusqu'aux ann\ue9es 1990. Nous sommes d'accord que les deux EDS men\ue9es au Zimbabwe ont sous-estim\ue9 la f\ue9condit\ue9 actuelle. Des enqu\ueates plus r\ue9centes ont corrobor\ue9 ce point de vue. C'est pourquoi, m\ueame les ajustements op\ue9r\ue9s sur les donn\ue9es ne changent en rien la conclusion \ue9tablissant que la f\ue9condit\ue9 a baiss\ue9 d'un tiers au cours de cette p\ue9riode. Le taux global de f\ue9condit\ue9 au Zimbabwe \ue9tait en 1994 de 4,7 enfants par femmes. Qu'en est-il maintenant