Pratiques culturales et diversite des ligneux compagnes dans les exploitations cacaoyeres et heveicoles a l\u2019est de la C\uf4te d\u2019Ivoire

In tropical forests shade trees offer multiple ecosystem services to local populations. However, they are disappearing because farmers now have targets geared towards mass production. This study aimed at analysing the impact of cocoa and rubber farm establishments on the diversity of trees in the Ind\ue9ni\ue9-Djuablin region of C\uf4te d\u2019Ivoire. A survey was conducted among 108 farms in the region. Density, basal area and diversity of shade trees were evaluated in 108 farms (54 Theobroma cacao farms and 54 Hevea basiliensis farms). Farmers reduced the density of forest tree species depending on the type of crop established and residue management in the field. The average number of shade trees species left in Theobroma cacao farms ranged from 4,92 to 6,17 species and from 2,08 to 2,50 species for Hevea basiliensis farms. These values differed considerably from those of replanted forests, which averaged 15,58 species. The establishment of Theobroma cacao farms resulted in greater conservation of the structural and functional diversity of shade trees.En zone de for\ueat tropicale, les ligneux compagnes offrent de multiples services \ue9cosyst\ue9miques aux populations locales. Cependant, ils sont sur le point de disparaitre du fait que les agriculteurs ont d\ue9sormais des objectifs tourn\ue9s vers la production massive. Cette \ue9tude avait pour objectif d\u2019analyser l\u2019impact del\u2019installation des exploitations cacaoy\ue8res et h\ue9v\ue9icolessur la diversit\ue9 de ces ligneux dansla r\ue9gion de l\u2019Ind\ue9ni\ue9-Djuablin en C\uf4te d\u2019Ivoire.Une enqu\ueate a \ue9t\ue9 men\ue9e aupr\ue8s de 108 agriculteurs (73 hommes et 35 femmes) de la r\ue9gion afin de conna\ueetre les processus et les activit\ue9s relatifs \ue0 l\u2019installation de leurs exploitations agricoles. Puis, la densit\ue9, l\u2019aire basale et la diversit\ue9 des ligneux compagnes ont \ue9t\ue9\ue9valu\ue9es \ue0 l\u2019int\ue9rieur de 108 exploitations agricoles (54 cacaoy\ue8res et 54 h\ue9v\ue9icoles) de diff\ue9rentes classes d\u2019\ue2ge.Ceci a permis de comparerces parcelles agricoles \ue0 celles des for\ueats en reconstitution servant de t\ue9moins. Pour installer de nouvelles parcelles agricoles, ces agriculteurs r\ue9duisent la densit\ue9 des arbresen fonction du type de culture et mettent le feu \ue0 la parcelle \ue0 exploiter. Ainsi lenombre moyen d\u2019esp\ue8ces de ligneux compagnesvarie de 4,92 \ue0 6,17 esp\ue8ces dans les exploitations \ue0 base de Theobroma cacao et de 2,08 et 2,50 esp\ue8ces dans les exploitations \ue0 base de Hevea basiliensis . Toutefois, ces valeurs diff\ue8rent de celle des for\ueats en reconstitution qui est en moyenne de 15,58 esp\ue8ces.Contrairement aux exploitations\ue0 base de Hevea brasiliensis, l\u2019\ue9tablissement des exploitations \ue0 base de Theobroma cacaoa eu comme cons\ue9quence une plus grande conservation de la diversit\ue9 structurale et fonctionnelle des ligneux compagnes