Les relations mères-filles en migration : le cas des Marocaines installées à Gennevilliers

The relationships between mothers and daughters in immigrant communities : the case of moroccan women who have settled in Gennevilliers To reflect on the question of the relationships between mothers and daughters in immigrant communities is to build and develop a wide enough vision which embraces two generations of women : those who have experienced emigration and those who have not. Thus we cannot keep quiet the fact that the relations established between Moroccan mothers and their daughters are generally varied. They can go from the clash between generations to intercultural complicity, opposed to paternal authority. This diversity of relations permeates the different gestures of their daily life, in private or in public. In spite of that, the complexity of the relationships between mothers and daughters has changed to a certain extent, which has enabled the two generations to get close and to aim at their respective position in the host society.Réfléchir sur la thématique des «rapports mères/filles» en immigration c'est construire et développer une vision assez large qui englobe deux générations de femmes : celles ayant vécu l'émigration et celles qui ne l'ont pas connue. Ainsi, on ne peut passer sous silence que les liens tissés entre les mères marocaines et leurs filles sont en général des relations variées. Elles peuvent aller du conflit intergénérationnel à la complicité interculturelle qui peut se dresser contre l'autorité paternelle. Cette diversité relationnelle marque les différents gestes de leur vie quotidienne au sein de l'espace domestique et de l'espace public. En dépit de cela, cette complexité des relations mères/filles a connu une certaine évolution qui a permis aux deux générations de se rapprocher et de tendre vers leur place respective dans la société d’accueil.El Hariri Saâdia. Les relations mères-filles en migration : le cas des Marocaines installées à Gennevilliers. In: Cahiers de sociologie économique et culturelle, n°37-38, 2002. pp. 53-81