Editorial: Reflections on human mobility in pandemic and post-pandemic times

Many of the theories on territorial development have been built in the last fifty years around the concept of human mobility, understood as the mobility at the regional, national, and international level of people, goods, economic factors, financial flows, and cultural transmission processes. However, the outbreak of the pandemic forces to review these assumptions, as well as the very essence of human (im)mobility. During the pandemic, on all the geographical scales, changes in behavioural patterns regarding coexistence, leisure, housing, work, and services were recorded and the resilient responses to the socio-health actions gained ground. The aim of this paper is to reflect on the disruptions caused by the pandemic to human mobility, and on the modifications and continuities that post-pandemic times have brought. The key questions revolve around what has changed and what remains, i.e., what role human mobility will continue to play in post-pandemic times.Beaucoup de théories sur le développement territorial ont été developpées au cours des cinquante dernières années autour du concept de mobilité humaine, comprise comme la mobilité des personnes aux niveaux régionaux, nationaux et internationaux, celle des biens et des facteurs de production, les flux financiers et les processus de transmission culturelle. Néanmoins, le développement de la pandémie oblige à réviser ces fondements, de même que ceux de l’essence même de l’(im)mobilité humaine. Durant la pandémie, à toutes les échelles géographiques, on a observé des modifications des comportements concernant les relations, les loisirs, le logement, le travail et les services et des réponses résilientes se sont développées dans les champs sociaux et sanitaires. Le but de cet article est de discuter de ces ruptures causées par la pandémie sur les comportements de la mobilité humaine et sur les mutations et continuités que la phase post-pandémique a induites. Les questions clés tournent autour de ce qui a changé et de ce qui subsiste, c’est-à-dire de savoir quel rôle la mobilité humaine continuera de jouer dans la période post-pandémique