Est-ce que le corps peut jouer un rôle dans les apprentissages en sciences ?

In a context of health crisis, where the body has long been forced into confinement, it is high time to question the benefits that the school can draw from it, after this complicated period. The purpose of this paper and this research is to question the use of bodies in school, but more specifically that of the student. To do so, the first part of this thesis is interested in the evolution of the body in school, which has evolved from the Middle Ages to the present day, as well asits place in the National Education programs and the way in which the concept of the body is perceived, with two radically opposed currents, which are the western approach, encompassing only the physical part and clearly neglecting the spirit, while the eastern approach, considers the body and the spirit as one entity. However, with the emergence of cognitive sciences, which aim to focus on the functioning of the human mind, we realize that new currents are appearing and that the place of the body in school is clearly being questioned, due in part to embodied cognition. Embodied cognition is a current that is very close to the oriental approach, which presents the duality of body and mind as two complementary and inseparable parts. The objective of this dissertation is to determine if the use of the student's body in the classroom, and mainly in science, can have benefits on learning. To conduct this research, two groups of students were tested in scientific learning, and the different results obtained were compared between the two groups, the "moving" group and the "stationary" group. In view of the results obtained, it is indeed appreciable that the use of the body plays a role in learning. However, it is necessary to take a step back from the results because the tests were carried out on a class of only 18 fourth graders. It is possible, after reading this dissertation, to wonder about the real impact that the body can have at school, on a larger scale, either on a departmental scale, within Besançon or even on a national scale.Dans un contexte de crise sanitaire, où le corps a longtemps été contraint à l’enfermement dû au confinement, il est grand temps de s’interroger sur les bénéfices que peut en tirer l’école, après cette période compliquée. Cet écrit, et ces recherches ont pour but de se questionner sur l’utilisation des corps à l’école, mais plus spécifiquement celui de l’élève. Pour cela, la première partie de ce mémoire s’intéresse à l’évolution du corps à l’école, qui a bien évolué du Moyen Âge à nos jours, ainsi que sa place dans les programmes de l’Éducation Nationale et la façon dont est perçu le concept du corps, avec deux courants radicalement opposés, que sont l’approche occidentale, englobant uniquement la partie physique et délaissant clairement l’esprit, tandis que l’approche orientale, elle, considère le corps et l’esprit comme une seule entité. Cependant avec l’apparition des sciences cognitives qui visent à s’intéresser au fonctionnement de l’esprit humain, on se rend compte que de nouveaux courants apparaissent et que la place du corps à l’école est clairement remise en question, dû en partie à la cognition incarnée. La cognition incarnée, est un courant se rapprochant très fortement de l’approche orientale, qui présente la dualité corps et esprit comme deux parties complémentaires et indissociables. L’objectif de ce mémoire, est donc de déterminer si l’utilisation du corps de l’élève en classe, et principalement en sciences, peut avoir des avantages sur les apprentissages. Pour mener cette recherche, deux groupes d’élèves ont été testés dans des apprentissages scientifiques, et les différents résultats obtenus ont été comparés entre les deux groupes soit le groupe « en mouvement » et le groupe « immobile ». Au vu des résultats obtenus, il est en effet appréciable que l’utilisation du corps joue un rôle dans les apprentissages. Cependant il faut tout de même prendre du recul sur les résultats, car les tests ont été faits sur une classe de seulement 18 élèves de CM1. Il est possible, après la lecture de ce mémoire, de s’interroger sur le réel impact que peut avoir le corps à l’école, à plus grande échelle, soit à l’échelle départementale, au sein de Besançon ou même à l’échelle nationale