Esth\ue9tique et science du vivant. De l\u2019\uc9cole de Montpellier \ue0 Henri Bergson

Lorsqu\u2019on parle d\u2019une esth\ue9tique de la biologie, la pens\ue9e va tout de suite \ue0 la culture allemande et \ue0 la tradition de la Naturphilosophie. Ce volume explore plut\uf4t un chapitre moins connu : l\u2019interaction entre l\u2019esth\ue9tique et l\u2019\ue9tude du vivant en France, de l\u2019\uc9cole m\ue9dicale de Montpellier \ue0 Bergson, en passant par Comte, Claude Bernard, Ravaisson et Guyau. Dans le sillage de la r\ue9flexion men\ue9e par Georges Canguilhem, le livre montre \ue0 la fois la valeur philosophique que prend la connaissance de la vie et la valeur de r\ue9f\ue9rence que prend le domaine de l\u2019art pour pr\ue9cis\ue9ment saisir la vie dans son originalit\ue9, dans les aspects qui la rendent irr\ue9ductible \ue0 un simple m\ue9canisme. Ainsi, une sorte de g\ue9n\ue9alogie va se dessiner au sein de la philosophie du XIXe si\ue8cle en France et permettre de relire certains tournants de son histoire. Le livre est la traduction d\u2019un ouvrage paru en 2012 sous le titre Estetica della biologia. Dalla Scuola di Montpellier a Henri Bergson (Milano, Mimesis Edizioni, collection Morph\ue9). Par rapport \ue0 l\u2019\ue9dition originale, de nombreuses modifications ont \ue9t\ue9 introduites. Chaque chapitre a \ue9t\ue9 revu dans son contenu et dans son apparat de notes. Les indications bibliographiques ont \ue9t\ue9 mises \ue0 jour et enrichies de r\ue9f\ue9rences \ue0 la litt\ue9rature critique de langue fran\ue7aise. Une bibliographie compl\ue8te des textes consult\ue9s, subdivis\ue9e selon les chapitres, a \ue9t\ue9 ajout\ue9e \ue0 la fin du livre ; ce classement par chapitre devrait faciliter au lecteur le rep\ue9rage des sources et des \ue9tudes portant plus particuli\ue8rement sur chaque noyau th\ue9matique. On a jug\ue9 \ue9galement opportun d\u2019approfondir certains th\ue8mes au fil des perspectives nouvellement ouvertes