Analyse phénoménologique des expériences de soutien à l’exercice des droits en soins psychiatriques

Introduction : Le personnel infirmier doit souvent composer avec les procédures médico-légales autorisant l’hospitalisation ou le traitement involontaire des personnes vivant avec une problématique de santé mentale. Ces mesures coercitives, dont les effets thérapeutiques sont contestés, portent atteinte aux libertés et droits fondamentaux de ces personnes. Bien que leur importance soit reconnue, les pratiques de soutien à l’exercice des droits restent informelles et peu documentées. Un projet de recherche a été réalisé au Québec (Canada) pour comprendre la signification du soutien à l’exercice des droits à partir de l’expérience de personnes ayant vécu une hospitalisation ou un traitement involontaire en psychiatrie. Les résultats de cette étude permettent de décrire la signification expérientielle du soutien à l’exercice des droits lors d’hospitalisation ou de traitement involontaire en psychiatrie. Méthodes : Un devis qualitatif de type phénoménologique interprétatif a été employé. Des entrevues semi-dirigées accompagnées d’un formulaire sociodémographique ont été réalisées auprès de 10 participants. Résultats : Les résultats suggèrent que les expériences d’abandon et d’incompréhension sont fréquentes chez les participants, qui expriment un manque de soutien à l’exercice de leurs droits. Ceux-ci vivent un sentiment d’injustice, perçoivent leurs droits comme malléables et difficiles à faire reconnaitre. Discussion et conclusion : Première étude canadienne sur le sujet, cette recherche s’inscrit dans la lignée des efforts menés à l’international pour mettre fin à la violation des droits humains en psychiatrie. Sa diffusion favorisera le développement d’interventions infirmières orientées vers les dimensions éthiques du soin, plus précisément vers la reconnaissance et le soutien à l’exercice des droits humains en psychiatrie.Introduction : Le personnel infirmier doit souvent composer avec les procédures médico-légales autorisant l’hospitalisation ou le traitement involontaire des personnes vivant avec une problématique de santé mentale. Ces mesures coercitives, dont les effets thérapeutiques sont contestés, portent atteinte aux libertés et droits fondamentaux de ces personnes. Bien que leur importance soit reconnue, les pratiques de soutien à l’exercice des droits restent informelles et peu documentées. Un projet de recherche a été réalisé au Québec (Canada) pour comprendre la signification du soutien à l’exercice des droits à partir de l’expérience de personnes ayant vécu une hospitalisation ou un traitement involontaire en psychiatrie. Les résultats de cette étude permettent de décrire la signification expérientielle du soutien à l’exercice des droits lors d’hospitalisation ou de traitement involontaire en psychiatrie. Méthodes : Un devis qualitatif de type phénoménologique interprétatif a été employé. Des entrevues semi-dirigées accompagnées d’un formulaire sociodémographique ont été réalisées auprès de 10 participants. Résultats : Les résultats suggèrent que les expériences d’abandon et d’incompréhension sont fréquentes chez les participants, qui expriment un manque de soutien à l’exercice de leurs droits. Ceux-ci vivent un sentiment d’injustice, perçoivent leurs droits comme malléables et difficiles à faire reconnaitre. Discussion et conclusion : Première étude canadienne sur le sujet, cette recherche s’inscrit dans la lignée des efforts menés à l’international pour mettre fin à la violation des droits humains en psychiatrie. Sa diffusion favorisera le développement d’interventions infirmières orientées vers les dimensions éthiques du soin, plus précisément vers la reconnaissance et le soutien à l’exercice des droits humains en psychiatrie