Le président de la République est devenu la " clé de voûte " des institutions, sous la Ve République. Son élection au suffrage universel direct, décidée par les Français au référendum du 28 octobre 1962, en fait le personnage central de la vie politique. Depuis, l'élection présidentielle conditionne les enjeux de pouvoir, personnels ou collectifs. Elle rythme la vie démocratique, détermine les stratégies, influe sur les programmes et les priorités des différents camps en présence. Mais le président est aussi le " mal aimé " de la République. On lui reproche, parfois, des pouvoirs exorbitants, une façon de gouverner, jugée personnelle voire monarchique. Qu'en est-il ? L'auteur, après avoir rappelé la genèse de l'institution, livre ici des él...