Italian Feminists and World War I: from Internationalism to Nationalism and Americanism

In early 20th century, the Consiglio Nazionale delle Donne Italiane (CNDI) was a leading feminist organization in Italy. Since its birth, members maintained strong transnational connections, acting as the Italian branch of the International Council of Women (ICW). Italian representatives participated steadily in the “long seasons of international meetings” that started at the end of the 19th century and continued, except during the war years, through the 1930s. In general, transnationalism was a key feature of the growth of the CNDI and its members. In May 1914, just a couple of months before the war, the CNDI hosted the ICW international congress. During the Great War, the CNDI became involved in Italy’s national war policy. After their nation’s ruinous defeat of Caporetto, most members enrolled in relief and propaganda activities. But even in this nationalistic context, a few Italian feminists made use of their international mindset. It was during this time that American culture escaped the emigrant Italian milieu and, for a brief but intense phase, became the credo of Italy’s emerging mass society. Some feminists, like Guglielmina Ronconi and Maria A. Loschi, used American models and US communication techniques to fight defeatism and social unrest among Italy’s war-weary populace. They carefully chose which aspects of American life to exhibit in their propaganda work, including the protection of children, the new roles of women, and the importance of education and social work; these were cornerstones of the transnational feminist movement before and after the Great War. After the war, the CNDI easily resumed its previous transnational connections, until fascism eventually suffocated it.[abstract presente nel volume] Au début du XX siècle. le Consiglio Nazionale delle Donne Italiane (CNDI), ou Conseil national des femmes italiennes, était l'une des principales organisations féministes d'Italie. Dépuis ses origins, ses membres entretenaient de solides liens transnationaux, en tant que répresentants de l'Italie au International Council of Women (ICW), le Conseil international des femmes. Les déleguées italiennes participèrent régulièrement aux longues séries de rencontres internationales qui commencèrent à la fin du XIX siecle et continuèrent -sauf pendant la guerre - jusqu'aux années trente. De manière générale, le transnationalisme était une caractéristique majeure du développement du CNDI et de son recrutement. En mai 1914, deux mois seulement avant que la guerre n'éclate, le congrès international du ICW se tint en Italie, organisé par le CNDI. Pendant le conflit mondiale, le CNDI s'impliqua dans la conduite de la guerre. Après la coûteuse défaite de Caporetto, la plupart de ses adhérents s'engagerent dans l'action humanitaire et les activités de propagande. Mais même dans ce context nationaliste, un petit nombre de féministes italiennes manifestèrent leur sensibilité internationale. C'est a cette époque que la culture americaine sortit du milieu émigrant pour devenir le credo de la culture de masse en train de naître en Italie.Certaines féministes, comme Guglielmina Ronconi et Maria A. Loschi, usèèrent de reférences et de techniques de communication américaines pour combattre le défaitisme et l'agitation sociale au sein d'une population lasse de la guerre. Elles sélectionnèrent soigneusement pour leur travail de propagande les aspects le mieux à meme d'illustrer la vie en Amérique, notamment la protection de l'enfance, le nouveau rôle des femmes, l'importance de l'education e de l'assistance sociale - c'est-à-dire des principes essentiels du mouvement féministe transnational avant et après la Grande Guerre. Dans les années vingt le CNDI renoua facilement ses liens transnationaux d'avant le conflit, jusqu'à ce que le fascisme ait finalement raison de lui