A la fin du XIX siècle, le patrimoine d’images issues de la Grèce classique commença à apparaître insuffisant dans la culture figurative européenne, si bien qu’un intérêt croissant prit le pas, ou pour le moins se développa en parallèle, à l’égard des cultures orientales anciennes, parfois investies de vertus mystérieuses et parfois analysées de par l’abondance de suggestions formelles. De l’Egypte à Babylone, et parallèlement aux découvertes archéologiques et au développement de la mythologie comparée, un nouvel univers d’images « exotiques » conquiert un vaste secteur du Symbolisme européen, plus particulièrement dans les régions centrales et du Nord de l’Europe. Čiurlionis aussi, dans sa soif omnivore de connaissance, se rapproche de l’é...