Metafiction in Quentin Tarantino' s <i>Once Upon a Time...in Hollywood</i> (2019)

This paper will endeavor to show the importance of metafiction in Quentin Tarantino’s latest film Once Upon a Time… in Hollywood (2019). Since his cinematic authorship lies in the reworking of pre-existing oeuvres and genres, the director has often been referred to as a postmodernist. This dissertation will establish links between metafiction and postmodernism as the two share similar characteristics dear to Tarantino. These concepts are useful to investigate the significance of history, film history and genre tropes in the movie. It is important to keep in mind that many genre tropes in the film come from the western pictorial tradition, which will be one of our main tools to analyze the director’s style. As the film is one of his last, some of Tarantino’s thoughts on the nature and future of cinema arise to offer a unique vision on the industry. These thoughts are helpful to situate Once Upon a Time… in Hollywood within his whole filmography and to deliver a meaningful meta-discourse.Le but de ce mémoire est de montrer l’importance de la métafiction dans le dernier film de Quentin Tarantino Once Upon a Time… in Hollywood. Beaucoup de films du réalisateur exposent une réappropriation d’œuvres cinématographiques du paysage international, ce qui fait de Quentin Tarantino un metteur en scène postmoderne. Dans ce sens, il est possible d’établir des liens entre la métafiction et le postmodernisme car ces concepts partagent des caractéristiques similaires qui semblent chères au réalisateur. Ils sont essentiels pour étudier l’influence de l’Histoire américaine, mais surtout celle du cinéma et de ses genres sur le style de Tarantino. Le genre du western constitue la référence picturale la plus utilisée dans le film, ce qui en fait une solide base d’étude pour traiter de la vision du réalisateur sur ce genre. Puisque Once Upon a Time… in Hollywood est sans doute l’un des derniers films de Quentin Tarantino, un discours sur la nature du cinéma et d’Hollywood y transparait. Il y offre une opinion unique sur l’industrie du cinéma