Le secteur agricole réunionnais: La canne à sucre face aux chocs exogènes

Reunion Island started growing sugar cane in the 17th century. Driven by white men in search of profit, this choice deeply transformed the island's agricultural landscape. From food self-sufficiency to famine issues, growing sugar considerably changed the island's agricultural model. Moreover, it has also led the island to highly relies on imports creating outside dependance for the needs of the population. Supported by Europe through the Treaty of Rome and by traditional agriculture Reunionese families, sugar cane plantation still looks like to be the future of Reunion Island. However, it is paramount to wonder the paradox of sugarcane cultivation in this territory as on one side it provides a living for entire families, but on the other creates a vicious circle that considerably limits people purchasing power. The cultivation of sugar cane in Reunion Island is now more lucrative than sensible. This essay proposes a reflection on the cane production of the island, which reveals some obstacles to local economic and social development.L’île de la Réunion s’est lancée dès le XVIIe siècle dans la culture de la canne à sucre. Impulsé par les Blancs en quête de profit, ce choix va profondément transformer le paysage agricole de l’île. Par la même occasion cela fera basculer l’île de l’autosuffisance alimentaire à une situation de famine puis à une dépendance à l’importation pour aujourd’hui subvenir aux besoins de la population. Soutenu par l’Europe au travers du Traité de Rome et des familles réunionnaises empreintes de la tradition agricole locale, la culture de la canne semble encore aujourd’hui être l’avenir de La Réunion. Néanmoins, il est juste de se questionner sur le paradoxe de la culture de la canne sur ce territoire qui à la fois fait vivre des familles entières, mais qui par la même occasion crée un cercle vicieux qui limite considérablement le pouvoir d’achat de ces derniers. La culture de la canne à La Réunion se veut aujourd’hui plus lucrative que raisonné. Ce travail propose donc une réflexion sur la production cannière de l’île qui révèle certains freins au développement économique et social local