L\u2019Europe \u201cmilitaire\u201d et ses liaisons avec la \u201cnouvelle\u201d Russie (1919-39): une \ue9tape du voyage de la Russie en Europe

Les rapports techno-militaires de la Russie des Soviets ne se sont pas limit\ue9s \ue0 l'Allemagne de Weimar, ou \ue0 la toute premi\ue8re Allemagne de Hitler. Des missions techno-militaires sovi\ue9tiques ont sillonn\ue9 l\u2019Europe et elles sont arriv\ue9es aux Etats-Unis en qu\ueate de tanks, canons, moteurs d\u2019avions et bateaux jusqu\u2019aux projets pour des grands cuirass\ue9es. Au-del\ue0 de la pouss\ue9e fournie par une telle technologie haute pointe au d\ue9veloppement d\u2019une technologie autochtone, contribution ind\ue9niable qui seulement aujourd\u2019hui commence d\u2019\ueatre \ue9tudi\ue9e \ue0 travers du mat\ue9riel d\u2019Archive russe, ces missions donnent l\u2019opportunit\ue9 de v\ue9rifier une s\ue9rie de positions diplomatiques pr\ue9sum\ue9es que Moscou aurait prises ou voulu prendre - telle que l\u2019alliance franco-sovi\ue9tique de 1935 contre Hitler ou les n\ue9gociations militaires avec Londres et Paris en 1939 - gr\ue2ce \ue0 une analyse crois\ue9e de diff\ue9rents Archives - militaires, diplomatiques, d\u2019entreprises - des divers pays engag\ue9s dans ce dialogue avec la patrie du communisme. L\u2019article ne propose que la vision europ\ue9enne sans citer les sources sovi\ue9tiques car ce point de vue, celui des \ue9ventuels \uab acheteurs \ubb est reste dans l\u2019ombre, ou mieux une analyse ponctuelle des sources am\ue9ricaines, italiennes, fran\ue7aises, britanniques, espagnoles, des \ue9tudes d\ue9j\ue0 accomplis sur l\u2019Allemagne, peuvent bien fournir une sorte de plan pour bine aborder la recherche dans les Archives russes sans s\u2019y faire prendre au pi\ue8ge. C\u2019est la suggestion m\ue9thodologique de l\u2019article