Toute action efficace visant la corruption internationale requiert l’établissement en infraction pénale des comportements visés et la mise en oeuvre de mesures répressives destinées à rendre ces pratiques moins attractives. C’est le modèle qu’a instauré, en 1998, le Canada, en adoptant la Loi sur la corruption des agents publics étrangers et en modifiant, en 2004, le Code criminel afin que la responsabilité des organisations soit désormais établie en fonction des actes et des intentions de leurs « cadres supérieurs ». De façon parallèle, différents organismes multilatéraux (l’OCDE, l’ONU, le G20) ont élaboré au fil des ans des normes anticorruption afin de promouvoir de meilleures pratiques en matière de responsabilité sociale au sein des e...