Cryobiologie appliquée aux leptopspires

The issue of strain conservation is critical. A manufacturer must be able to ensure the homogeneity of production batches. Cultures of active growing bacteria are evolutionary. It is impossible to guarantee the immunogenic quality of the vaccine over time without starting from a primary and working homogeneous, viable, cultivable bank. Freezing also reduces the risk of contamination or loss of the cell line. The frozen bank is an asset, a real industrial heritage, to which we must be very vigilant. Premises, equipment and materials used are critical elements. Not all laboratories can invest in liquid nitrogen storage tanks with automatic filling, for example, nor in expensive programmable cryogenic freezers, for which qualifications are mandatory, time-consuming and costly. Here we discuss the two types of approaches, the industrial approach, which imposes complex specifications, equipment and qualified processes, but also the quality approach of a research and development laboratory that seeks to simplify administrative, technical and accounting procedures as much as possible on a daily basis and to devote itself to its profession, to innovation and to the development of veterinary vaccin. This is the case here with this leptospira canine vaccine. The disease evolves, so does the vaccine. New serogroups have to be frozen before being cultivated on a larger scale. It is essential to build up and secure the valuable stocks or cell banks of successful vaccine candidates. This study identifies critical parameters in the freezing of leptospira and exposes different models. From the programmable cryogenic freezer to Mr Frosty, from -80°C storage to nitrogen storage, here are some leads. No miracle recipe, no generalities, each working strain has its own story. The objective is to define a simple protocol that works for the greatest number of people. It is possible to make it simple, but above all it must be done seriously.La question de la conservation des souches est essentielle. L’industriel doit être en mesure d’assurer une homogénéité des lots de production. Les cultures de bactéries en croissance actives sont évolutives. Il est impossible de garantir dans le temps la qualité immunogène du vaccin sans partir d’une banque primaire et de travail homogène, viable, cultivable. La congélation permet également de réduire les risques de contaminations ou de perte de la lignée cellulaire. La banque congelée est un atout et un patrimoine industriel auquel il faut apporter toute sa vigilance. Les locaux, les équipements, le matériel utilisé sont des éléments critiques. Tous les laboratoires ne peuvent investir dans des cuves de stockage d’azote liquide à remplissage automatique par exemple, ni encore dans des cryocongélateurs onéreux, et pour lesquels des qualifications sont obligatoires, longues et coûteuses. Nous abordons ici les deux types d’approches, celle industrielle, qui impose un cahier des charges complexe, des équipements et des processus qualifiés, mais aussi la démarche qualité d’un laboratoire de recherche et de développement qui cherche dans son quotidien à simplifier au maximum les démarches administratives, techniques et comptables et à se consacrer à son métier, à innover, à développer des médicaments vétérinaires. C’est le cas ici avec ce vaccin canin leptospire. La maladie évolue, le vaccin aussi. De nouveaux sérogroupes sont à congeler avant d’être cultivés à plus grande échelle. Il est primordial de constituer et de sécuriser les précieux stocks ou banques cellulaires des candidats vaccins retenus. Cette étude permet d’identifier des paramètres critiques dans la congélation des leptospires et expose différents modèles. Du congélateur programmable à M. Frosty, du stockage -80°C au stockage azote, voici quelques pistes. Pas de recette miracle, pas de généralités, chaque souche de travail a son histoire. Définir un protocole simple qui marche pour le plus grand nombre tel est l’objectif. Il est possible de faire simple mais il faut surtout le faire sérieusement