Perpetuum mobile, L’art théatral et musical en Chine

International audienceIn the beginning substitutes for human sacrifices, figures gradually came out of the tombs to settle on the altars, statues, figurines, and on the trestles, puppets. Shadows, strings, rod or hand puppetts, they remain, more than an entertainment, an intermediary in the game which opposes and connects human and supernatural, keeping the paraliturgical framework which saw their origin. But they also travel, on the backs of peddlers and showmen, transmitting legends and styles from one end of the country to the other, giving birth to opera, the unlikely fruit of the fusion of puppet theatre, the art of storyteller and performing arts from India with Buddhism, including make-up. Even today, the art of the actor preserves the stylized memory of it, just as dramaturgy and music obey the same rules.D'abord substituts aux sacrifices humains, les poupées peu à peu sortirent des tombes pour s'installer sur les autels, statues, figurines, et sur les tréteaux, marionnettes. Ombres, tiges ou gaines, elles demeurent, plus qu'un spectacle de divertissement, un intermédiaire du jeu qui oppose et relie humains et surnaturel, gardant le cadre paraliturgique qui les a vues naître. Mais elles voyagent aussi, au dos des colporteurs, des forains, transmettant légendes et styles d'un bout à l'autre du pays, donnant naissance à l'opéra, fruit improbable de la fusion du théâtre de marionnettes, de l'art du conteur et des arts du spectacle venus d'Inde avec le bouddhisme, dont les maquillages. Aujourd'hui encore, l'art de l'acteur en garde le souvenir stylisé, de même que dramaturgie et musique y obéissent aux mêmes règles