Étude de faisabilité du déploiement de l'architecture modulaire comme solution de relogement temporaire pour les bailleurs sociaux, dans le cadre des opérations de renouvellement urbain

Le parc de logements français s’est fortement amélioré depuis les années 70. D’après la fondation Abbé Pierre, 15% des ménages estimaient leurs conditions de logement insuffisantes en 1970, contre 6% en 2013. Malgré cela, le mal logement reste toujours d'actualité sur le territoire francilien. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 22% des ménages qui sont confrontés à des formes de mal logement. Ces problèmes d’insalubrité peuvent être de l’ordre de l’isolation ou de l’étanchéité, ce qui a pour conséquence d'affaiblir le confort et les conditions de vie de ces ménages. Pour répondre aux problématiques du mal logement dans le parc public, l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) fut créée et différents programmes de renouvellement urbain ont été mis en place. D’après l’ANRU, 340 000 logements sociaux ont été réhabilités entre 2004 et 2020 dans le cadre du Programme Nationale de Rénovation Urbaine (PNRU).De plus, 160 000 logements ont été démolis et 140 000 ont été reconstruits. S’ajoutent aux mauvaises conditions de vie dans les logements, des problématiques à plus grande échelle.Certains quartiers prioritaires sont enclavés et mal intégrés dans les villes d’aujourd’hui, ce qui a poussé l'État à réagir en mettant en place des programmes de renouvellement urbains, gérés par l’ANRU. La réponse publique aux problématiques citées passe souvent par la démolition d'immeubles d’habitation