Assimilation of satellite-derived melt extent increases melt simulated by MAR over the Amundsen sector (West Antarctica)

peer reviewedSurface melt over the Antarctic ice shelves is one of the largest uncertainties related to sea level rise over the 21st century. However, current climate models still struggle to accurately represent it, limiting our comprehension of processes driving melt spatial and temporal variability and its consequences on the stability of the Antarctic ice sheet. Recent advances in Earth monitoring thanks to satellites have enabled new estimations of Antarctic melt extent. They can detect if and where melt occurs, while the amount of meltwater produced can only be deduced from model simulations. In order to combine advantages of both tools, we present new melt estimates based on a regional climate model assimilating the satellite-derived melt extent. This improves the comparison between model and satellite estimates paving the way for a re-estimation of the amount of melt produced each year on the surface of the entire Antarctic ice sheet.La fonte de surface sur les plateformes de glace en Antarctique est l'une des plus grandes incertitudes liées à l'augmentation du niveau de la mer pendant le 21e siècle. Cependant, les modèles climatiques actuels peinent encore à la représenter avec précision, ce qui limite la compréhension des processus expliquant sa variabilité spatiale et temporelle et ses conséquences sur la stabilité de l’inlandsis de l’Antarctique. Les progrès récents de surveillance de la Terre grâce aux satellites ont permis de créer de nouvelles estimations de l'étendue de la fonte en Antarctique. Ceux-ci peuvent détecter si et où la fonte se produit, tandis que la quantité d'eau de fonte produite ne peut par contre être déduite que de simulations climatiques. Afin de combiner les avantages des deux outils, nous présentons de nouvelles estimations de la fonte basées sur un modèle climatique régional assimilant l'étendue de la fonte dérivée des satellites. Cela améliore la comparaison entre les estimations du modèle et du satellite, ouvrant ainsi la voie à une ré-estimation de la quantité de fonte produite chaque année à la surface de l'ensemble de l'inlandsis de l’Antarctique