National audienceAccomplissant le traditionnel tour du bassin oriental de la Méditerranée en 1832-1833, Lamartine, poète déjà célèbre et homme politique en devenir, marche sur les traces de Chateaubriand. De nombreuses prises de position de l'auteur du "Voyage en Orient" (1835), souvent implicitement critiques à l'égard de celui de l'"Itinéraire", s'expliquent par le désir de se démarquer d'un "père" encombrant. Alors les Turcs sont systématiquement dépréciés chez Chateaubriand (ils incarnent le "despotisme oriental", du haut en bas de l'échelle sociale), chez Lamartine, ils constituent au contraire un peuple pieux et charitable, digne d'admiration. Tandis que Jérusalem, pour le premier, constituait le point culminant d'un pèlerinages qui n...