Psycho-Social Risks in the Higher Education Teaching and Research Staff : The Curvilinear Relationship of Resources on Professional Stress

Dans ce travail de recherche, nous avons appréhendé la problématique du bien- être au travail des enseignants-chercheurs en utilisant le référentiel théorique de Karasek (1990) et Demerouti et al. (2001). Nous avons dans un premier temps analysé de conditions de travail à travers un questionnaire en 4 parties. Il était question d’identifié ce qui au sein de leur métier agit comme un stresseur particulier dont la perception peut varier en fonction des individus, des équipes de travail ou de l’organisation. Ainsi, on peut prendre en compte un plus grand nombre de variables spécifiques associé à cette profession. Il s’avère qu’il existe plusieurs variabilités d’implication dans leur activité de travail. Cependant, la recherche et les activités collectives occupent un temps conséquent dans l’emploi du temps des ECs et oriente la manière de travailler. Il semble donc important de saisir ce particularisme au sein de la population pour étudier leur bien-être au travail.Nous avons proposé́ dans un second temps une évaluation originale du bien-être chez les enseignants- chercheurs, via une échelle composée de six facteurs : la latitude de décision, la reconnaissance au travail, le soutien social pour ce qui est ce qui est des ressources . Les exigences ont été explorée à travers les conflits de rôle, la charge de travail et les exigences émotionnelles. De plus, la composante liée au stress a été évalué à l’aide d’un questionnaire unique permettant de saisir l’impact du stress chez les ECs. La compréhension dynamique entre les exigences et les ressources vise ainsi à permettre de mieux cerner les causes du stress de ces professionnels. Cependant, il existe des nombreuses études qui remettent en question le lien linéaire entre les ressources au travail et le sentiment d’être stressé. Nous avons ainsi examiné s’il existe une relation curviligne (courbe en U) entre la latitude de décision au travail et le sentiment d’être stressé. Cette dimension de l’environnement social au travail constitue facteur protecteur lorsqu’il est à un niveau suffisamment élevé. Cependant, son augmentation peut, dans certains cas, avoir des conséquences non souhaitées pour les salariés, car la relation entre la latitude et le stress au travail peut se dégrader à mesure que la latitude de décision augmente. Au-delà d’un certain niveau (point d’inflexion ou seuil), d’autres augmentations de la variable ressource n’entraîneront pas des niveaux moins importants de stress au travail. En d’autres termes, nous avons proposé une évaluation originale du bien-être au travail en tenant compte des différences profils d’enseignants-chercheurs et de la relation non linéaire des ressources au travail. Nous proposons à la communauté un inventaire des facteurs des risques académiques et une échelle de bien-être, qui pourraient être utilisées par les professionnel s s’intéressant à ces problémaiques.In this research work, we apprehended the problem of the well-being at work of teacher-researchers by using the theoretical framework of Karasek (1990) and Demerouti et al. (2001). We first analyzed working conditions through a 4-part questionnaire. It was a question of identifying what within their profession acts as a particular stressor whose perception may vary depending on the individual, work team or organization. Thus, we can take into account a greater number of specific variables associated with this occupation. It turns out that there are several variabilities of involvement in their work activity. However, research and collective activities occupy a significant amount of time in the timetable of CEs and guide the way of working. It therefore seems important to understand this particularism within the population to study their well-being at work.We then proposed an original assessment of the well-being of teacher-researchers, via a scale made up of six factors: decision latitude, recognition at work, social support in terms of resources. . The demands were explored through role conflicts, workload and emotional demands. In addition, the stress component was assessed using a unique questionnaire to capture the impact of stress in CEs. The dynamic understanding between requirements and resources thus aims to better identify the causes of stress for these professionals. However, there are many studies that question the linear link between resources at work and feelings of stress. We thus examined whether there is a curvilinear relationship (U-curve) between decision latitude at work and the feeling of being stressed. This dimension of the social environment at work is a protective factor when it is at a sufficiently high level. However, its increase can, in some cases, have unintended consequences for employees, as the relationship between latitude and stress at work may deteriorate as decision latitude increases. Beyond a certain level (inflection point or threshold), further increases in the resource variable will not lead to lower levels of stress at work. In other words, we have proposed an original assessment of well-being at work taking into account the differences in teacher-researcher profiles and the non-linear relationship of resources at work