International audienceL'individu hypermoderne (Lipowetsky, 2004) effectue ses déplacements quotidiens principalement par la « route ».Ce temps du transport, intermède entre deux points, a surtout été abordécomme un temps perdu. Les guides touristiques ne parlent plus de la route validant l'hypothèse de « l'effet tunnel » et d'un déplacement « hors sol ». Au delà de l'esprit de liberté véhiculé par les écrivains voyageurs (Kerouac, 1960) et passé le mythe moderniste du désenclavement et de l'accessibilité, la route rime avec insécurité, encombrements etpollutions. On la dit « apaisée »mais au quotidien, elle est aussi devenue un symbole de la routine et des navettes domicile-travail. On s'y sent encadré, surveillé et contrôlé par les caméras...