Usage de la cigarette électronique en soins primaires : premiers résultats de l’étude e-TAC

Commentaire CNGE Dijon 2015. Analyse commentée. Exercer. 2016; 124 (supp.1):4S-5SContexteIl existe une efficacité ressentie par les usagers de la cigarette électronique (appelés vapoteurs) sur la diminution – voire l’arrêt – de la consommation de tabac1. La cigarette électronique pourrait être au moins aussi efficace que les dispositifs transdermiques à base de nicotine dans la prise en charge de la dépendance au tabac2. Selon le Baromètre santé 2014, 26 % de la population générale française aurait déjà essayé la cigarette électronique. Aucune autre étude n’a porté sur la prévalence et les facteurs associés de cet usage.L’étude e-TAC s’est intéressée à l’usage de la cigarette électronique, du tabac, de l’alcool et du cannabis en médecine générale. Les données présentées ici ne concernent que l’usage de la cigarette électronique.ObjectifsDécrire et analyser l’usage de la cigarette électronique chez les adultes en médecine générale, en fonction de facteurs démographiques, socio-économiques et addictologiques.MéthodeÉtude observationnelle, utilisant les données à l’inclusion de la cohorte e-TAC. La cohorte e-TAC a été constituée de patients volontaires, consultant en médecine générale – quel que soit le motif – entre mai et octobre 2015, dans l’un des 8 centres investigateurs (cabinets de médecine générale, en Aquitaine)