Encore une sculpture champlevée d' Arta (Pl.45-46)

Μη διαθέσιμη περίληψηNo abstract (available). Le Musée d'Arta, installé dans le Réfectoire récemment restauré, du monastère de la Parigoritissa, possède, en dehors de deux pièces de sculpture champlevée, publiées par l'auteur dans Γ Epétiris de la Société des Études Byzantines et provenant du templon de l’ église de Sainte Theodora d'Arta (fig. 1), encore une autre plaque inédite, en sculpture champlevée, qui, d' après sa forme, ses dimensions et le style de sa décoration peut provenir aussi bien du revêtement en marbre de la paroi Ouest de l’ intérieur de la Parigoritissa, que des entrecolonnements latéraux du templon de Sainte Theodora. Cette plaque, brisée en deux morceaux qui se raccordent (pi. 46a), est décorée d' une série de cercles reliés entre eux et avec la bordure par des noeuds et entourant celui d' en - bas (pi. 45β) un griffon ailé marchant vers la droite et celui d ' en haut (pi. 45a) un aigle en face, aux ailes éployées. Le fond de ces deux animaux est martelé pour recevoir une couche de mastic coloré. La présentation du griffon ailé, d'origine orientale, imite certainement sur le marbre des modèles que 1' on retrouve souvent sur des étoffes de luxe byzantines, du XT ou du XIIe siècle. Le griffon a aussi formé un des plus importants éléments héraldiques de la décoration byzantine (pi. 46β). Notre exemple a une ressemblance frappante avec le suaire en soie de Saint Siviard de la Métropole de Sens du XIe siècle et de provenance sûrement byzantine. D' autre part l’ aigle du cercle supérieur imite des sujets tout a fait semblambles que l’ on retrouve sur des étoffes de l’ atelier de Palerme en Sicile, comme par exemple celle du prétendu manteau de Charlemagne de la Métropole de Metz (pi. 46γ). Par leur technique et leur style et surtout par les ailes aux plumes écartées du griffon les deux pièces étudiées appartiennent sûrement à la seconde moitié du XIIIe siècle. Elles peuvent donc provenir aussi bien de la décoration sculptée de la paroi Ouest de la Parigoritissa que du templon de Sainte Theodora que l’ auteur a finalement daté du XIIIe siècl