Hieroglyphic Writing During the Fourth Millennium BC : an Analysis of Systems

During the last ten years the number of published inscriptions from the time before the 1st Dynasty has almost tripled. The main reason is the discovery and publication of the early inscriptions from Tomb U-j (ca. 3320 BC) at Umm el-Qacab/Abydos (Naqada IIIa2/Naqada IIIA1). The 525 inscriptions known at present and dating before the 1st Dynasty allow an insight into the origins of hieroglyphic writing — in respect to writing materials and literacy as well as concerning the spelling of words and the stock of signs. The distribution of inscriptions increased in course of time before the 1st Dynasty. For the reign of Nar-mer inscriptions from 17 sites are already attested. Due to circumstantial evidence, it can also be proved that there was a large official group of working scribes as well. Words were written in different sign sequences. A tendency to standardization was not yet ascertainable. The Horus name of king Nar-mer, for example, was attested in 15 different spellings. The choice of a spelling, however, did not happen haphazardly in spite of the multiplicity of possibilities. Thus, the longer form of Nar-mer’s name was especially reproduced on representative objects, but the shorter form „Nar“ on more functional substrates. An examination of the existence of certain functions for the hieroglyphic signs shows, on one hand, that the hieroglyphic writing system was already in use during the time of Tomb U-j, with many characteristics that are known from later periods (logograms, determinatives and phonograms). On the other hand, some characteristics are still missing (phonetic complements and some principles of the creation of logograms). In particular, a syllabary was present only in a rudimentary way before the middle of the 1st Dynasty. Thus hieroglyphic writing existed in a „fully developed" form during the reign of Den, but in a „fully developed" form only at the beginning of the 3rd Dynasty. From the time before Tomb U-j, hieroglyphic writing in its proper sense is not yet known. On the one hand, signs in combination are missing, and on the other hand, the rebus principle is not yet recognizable. Nevertheless, it is probable that at least a short time before Tomb U-j was equipped, the use of writing already existed however no evidence of it has survived.Au cours de la dernière décennie, le nombre d’inscriptions publiées, antérieures à la 1ère dynastie, a presque triplé. La principale raison en est la découverte des inscriptions de la tombe U-j (environ 3320 av.J-C) à Umm el-Qacab/Abydos (Naqada IIIa2/Naqada IIIA1). Les 525 inscriptions connues à présent et datant d’avant la 1ère dynastie autorisent une «plongée» aux origines de l’écriture hiéroglyphique – relativement au matériel inscrit et écrit, tout aussi bien qu’en ce qui concerne les graphies des mots et le stock des signes. La répartition des inscriptions s’est accrue au cours du temps, avant la 1ère dynastie. Pour le règne de Nar-mer, elles sont déjà attestées sur 17 sites. Ceci prouve à l’évidence qu’il existait un corps constitué d’un grand nombre de scribes. Les mots étaient écrits en différentes séquences de signes. Une tendance à la standardisation n’est pas encore certaine. Le nom d’Horus du roi Nar-mer, par exemple, est attesté sous 15 graphies différentes. Le choix d’une graphie cependant n’est pas apparue par hasard en dépit de la multiplicité des possibilités. Ainsi la forme longue du nom de Nar-mer se trouvait particulièrement exprimée sur des objets représentatifs, mais la forme courte „Nar“ occupait des supports plus fonctionnels. Un examen de l’existence de certaines fonctions des signes hiéroglyphiques montre que, d’une part, le système d’écriture était déjà en usage au temps de la tombe U-j, avec de nombreuses caractéristiques connues des périodes plus tardives (logogrammes, déterminatifs, phonogrammes). D’autre part, d’autres caractéristiques manquent encore (compléments phonétiques et quelques principes de la création de logogrammes). En particulier, un syllabaire était présent, mais seulement dans une forme rudimentaire, avant le milieu de la 1ère dynastie. Ainsi, l’écriture hiéroglyphique existait dans une forme „développée“ durant le règne de Den, mais dans sa forme „pleinement développée“, seulement à partir du début de la 3ème dynastie. Avant l’époque de la tombe U-j, l’écriture proprement dit n’est pas connue. D’un côté, les combinaisons de signes manquent, et d’un autre côté, le principe des rébus n’est pas reconnaissable. Néanmoins, il est probable qu’au moins durant une courte période avant l’établissement de la tombe U-j, l’usage de l’écriture existait, mais aucune évidence n’a survécu.Kahl Jochem. Hieroglyphic Writing During the Fourth Millennium BC : an Analysis of Systems. In: Archéo-Nil. Revue de la société pour l'étude des cultures prépharaoniques de la vallée du Nil, n°11, 2001. L'invention de l'écriture. pp. 101-134