Sites lagunaires du Languedoc, au Néolithique et à l’Âge du Bronze

Aucun recensement des sites d’habitat submergés de la frange côtière méditerranéenne n’a fait l’objet d’un programme particulier. Une étude a commencé dans les étangs, sur la répartition des vestiges du Néolithique à l’Âge du Bronze et de leur position en fonction du 0 NGF. Elle adopte un protocole aujourd’hui de règle en archéologie sous-marine. Une synthèse des résultats obtenus dans une documentation, en partie publiée et suite au recueil d’informations lors de sondages menés sur plusieurs gisements, précise le potentiel archéologique des sites côtiers submergés. Cette nouvelle documentation, issue du domaine maritime, entre Roussillon et Provence, vient enrichir notre perception de l’occupation pré- et protohistorique sur le littoral méridional. Les indices de la transgression marine et la détermination des phases d’occupation humaine ont été deux des problèmes majeurs. Les missions archéologiques sont autant d’opportunités permettant d’accéder à des sédiments bien datés. C’est aussi à partir des caractéristiques sédimentologiques et des structures archéologiques que l’on peut identifier et cerner la fluctuation du niveau marin.Leroy Frédéric. Sites lagunaires du Languedoc, au Néolithique et à l’Âge du Bronze. In: Systèmes fluviaux, estuaires et implantations humaines de la Préhistoire aux Grandes Invasions. Actes du 124e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Milieu littoral et estuaires », Nantes, 1999. Paris : Editions du CTHS, 2001. pp. 229-239. (Actes du Congrès national des sociétés savantes. Commission de pré-et protohistoire, 124