Structures de l’imaginaire urbain dans les romans de Marivaux

Angeregt durch die Hegelschen Analysen der bürgerlichen Gesellschaft wird aufzuzeigen versucht, wie die Stadt in Le Paysan parvenu und La Vie de Marianne der Schauplatz der Geschichte ist. Abei die Darstellung zeigt Paris auch als Ort der Transgressionen, der Umkehrungen, der Zufälle. Die Stadt ist die Welt der zweideutigen Zeichen. Die Person erreicht ihre Identität durch die Integration in eine Gesellschaft des äusseren Scheins, eine komplexe Theatralisierung. Im Spiel der Verführung sind die Symbole der Ordnung und des Zwangs zu erkennen. Aber gleichzeitig verwandelt eine subtile Perversion sie in die Helfer eines individuellen Genusses.Taking a Hegelian analysis of civil society as our inspiration we attempt to show how the town in le Paysan parvenu and La Vie de Marianne becomes the theatre of History. But the narration also presents Paris as a place of transgression, reversibility, and chance. The town is the world of the equivocal sign. For the characters, achieving an identity means integrating into a society of appearances, a world of complex théâtralisation. In the seduction ritual we can recognise the symbols of order and constraint ; but at the same time, a subtle perversion turns them into the accomplices of individual pleasure.En s’inspirant des analyses hégéliennes de la société civile, on essaie de montrer comment la ville, dans le Paysan parvenu et La Vie de Marianne, c’est le théâtre de l’histoire. Mais la narration produit aussi Paris comme lieu des transgressions, des réversibilités, des hasards. La ville, c'est le monde des signes ambigus. L’accès, pour le sujet, à l’identité, y passe par l’intégration à une société du paraître, à une théâtralisation complexe. Dans le jeu de la séduction sont reconnus les symboles de l'ordre et de la contrainte. Mais, en même temps, une subtile perversion en fait les auxiliaires du plaisir individuel.Inspirándose de los análisis hegelianos de la sociedad civil, este estudio trata de mostrar cómo la ciudad, en Le Paysan parvenu y La Vie de Marianne, es el teatro de la historia. Pero la narración también produce Paris como lugar de las transgresiones, de las reversibilidades, de las casualidades. La ciudad es el mundo de los signos ambiguos. Para el sujeto, el acceso a la identidad pasa ahí por la integración a una sociedad de la apariencia, a una teatral ización compleja. En el juego de la seducción se reconocen los símbolos del orden y de la obligación. Pero, al mismo tiempo, una perversión sutil hace de ellos los auxiliares del placer individual.Deneys Anne. Structures de l’imaginaire urbain dans les romans de Marivaux. In: Cahiers de Fontenay, n°30-31, 1983. Villes/Pouvoirs. pp. 105-115