La Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 dans les constitutions des États d'Afrique noire francophone : la greffe et le rejet

From French-speaking black African States constitutions of the democratization of the 1990s to the present day have promoted to the highest level of the hierarchy of norms respect for the rights of man enshrined, including, by the declaration of the rights of the man and the citizen of 1789. This appropriation of the founding text of the French revolution cannot challenge printed by the African grantor innovations. The latter has specified and completed the rights proclaimed in France in 1789. This allows to see the richness and variety of the human rights enshrined in the African component. However, French-speaking black African States remain marked by the inability to implement certain principles, even the most basic, inherited from the Declaration of 1789.Les constitutions des États d’Afrique noire francophone issues de la démocratisation de la décennie 1990 jusqu’à nos jours ont promu au plus haut degré de la hiérarchie des normes le respect des droits de l’Homme consacrés, notamment, par la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Cette appropriation du texte fondateur de la révolution française ne saurait remettre en cause les innovations imprimées par le constituant africain. Ce dernier a précisé et complété les droits proclamés en France en 1789. Ce qui permet de constater la richesse et la variété des droits de l’Homme consacrés par le constituant africain. Cependant, les États d’Afrique noire francophone restent marqués par l’incapacité de mettre en oeuvre certains principes, même les plus élémentaires, hérités de la Déclaration de 1789.Bango Ange. La Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 dans les constitutions des États d'Afrique noire francophone : la greffe et le rejet. In: Revue internationale de droit comparé. Vol. 70 N°4,2018. pp. 779-809