Étude qualitative sur les pratiques des médecins de la région brestoise dans la prise en charge de l'entorse de cheville du sujet jeune

Ankle sprain is the most common injury in young subject. No recommandation or therapeutic consensus exist for the care of ankle sprain of children and adolescents. The aim of this research memory is to make an analysis of medical practices in the Brest region while there is no recommandation.Methods : a qualitative study by semi-structured interview was conducted with six doctors (sport doctor, emergency doctor and general practitioner).Results : analysis of the results showed that doctors mostly treat ligament injuries with functional treatment and rehabilitation, whereas they treat cartilage injuries with orthopedic treatment without rehabilitation in most cases. However there are exceptions to this common logic. Doctors leave the choice of practices to the physiotherapist and also expect prevention education from them.Discussion : based on the analysis of the results, the care provided follows a common logic that coincides with the data in the literature. This common logic does not exclude an individualisation of care. Rehabilitation does not differ from adult rehabilitation and requires the physiotherapist to be an educator.L'entorse de cheville est la blessure la plus fréquente chez les sujets jeunes. Aucune recommandation ou consensus thérapeutique n'existe dans la prise en charge de l'entorse de cheville chez le sujet jeune. L'objectif de ce travail de recherche est d'établir une analyse des pratiques médicales dans la région brestoise en l'absence de recommandation.Méthode : une étude qualitative par entretien semi-directif a été réalisée auprès de six médecins (médecin du sport, urgentiste et généraliste).Résultats : l'analyse des résultats a montré que les médecins traitent majoritairement les atteintes ligamentaires par un traitement fonctionnel et de la rééducation alors qu'ils traitent les atteintes cartilagineuses par un traitement orthopédique et sans rééducation dans la plupart des cas. Il existe cependant des exceptions à cette logique commune. Les médecins laissent le libre choix des pratiques au kinésithérapeute et attendent aussi de sa part une éducation à la prévention.Discussion : au regard de l'analyse des résultats, les prises en charge obéissent à une logique commune qui coïncide avec les données de la littérature. Cette logique commune n'exclut pas une individualisation du soin. La rééducation ne se différencie pas de celle de l'adulte et exige du kinésithérapeute une posture d'éducateur