La prévention primaire et secondaire des tendinopathies du membre inférieur chez le danseur professionnel

Recurrent tendinopathy of the lower limb (LLT) is very common among professional dancers (PD). Today, there is no optimal management of this complex injury. This could be in part due to the absence of preventive measures across dance companies and among health care providers. To test these hypotheses, we used a survey to evaluate the impact of LLT preventive measures and training among PD. Methods : a self-reported questionnaire was sent online to network of PD from November 2020 to January 2021. This questionnaire was developed using LimeSurvey version 2.64.1 and consisted of mostly closed (yes/no) questions. Univariate and bivariate analyses were done. Results : only 38 PD responded to the survey. Of the 38 PD, 18 % reported to have direct access to a physical therapist (PT). Of them, 57 % reported to have followed LLT preventive care through a PT. Preventive measures were set forth in 57 % of the cases. Of them, 29 % reported that their non-optimal LLT rehabilitation was mostly due to the lack of interdisciplinary communication. Conclusion : most PD do not seem to benefit from preventive therapy to reduce LLT risk. There is a need for expert consensus and collaboration towards preventive measures to achieve optimal outcomes in PD. Our survey opens the avenue to larger confirmatory studies including PD, health care providers and dance company managers.Les danseurs professionnels (DP) souffrent au quotidien de nombreuses récidives de tendinopathie du membre inférieur (TMI). La prise en charge actuelle de ces blessures est complexe et des progrès restent à faire car la priorité des compagnies et des professionnels de santé n’est pas la prévention. L’objectif de cette étude est d’interroger la place de la prévention de la TMI dans le parcours du DP. Méthode : pour ce faire, un questionnaire auto-administré en ligne leur a été diffusé de novembre 2020 à janvier 2021. Ce questionnaire a été réalisé sur Lime Survey version 2.64.1 et comporte principalement des questions fermées.Résultats : les réponses de 38 danseurs ont été analysées. 18 % des interrogés ont eu accès à un masseur-kinésithérapeute (MK) au sein de leur compagnie, parmi lesquels 57 % ont fait de la prévention avec lui. Des protocoles de prévention ont été mis en place dans 57 % des cas. Ils sont 29 % à estimer qu’une mauvaise communication entre les différents professionnels a affecté leur rééducation. Conclusion : aujourd’hui, la prévention, est peu présente dans ce milieu. Elle gagnerait en efficacité si tous les professionnels gravitant autour des danseurs travaillaient ensemble. Dans le futur, il serait intéressant de recueillir l’avis de ces professionnels au travers d’études plus représentatives