Dictionnaire des juristes. Colonies et Outre-mer (XVIIIe-XXe s.)

International audienceThe Dictionary of Jurists. Colonies and Overseas (18th-20th c.) is the result of a collective research that brings together historians, legal historians and practitioners. It begins at the end of the Ancien Régime, at a time when the first analytical compilations of reference on the administrative and judicial organisation of the French Empire were published. It ends at the time of 'cooperation', i.e. after Independence, but while official and human links continue to ensure the institutional transition. This book fills a historiographical gap on the actors who participated in the elaboration and mutations of colonial law, overseas law and, sometimes, the rights of the new sovereign states. In the interests of contextualisation, clarity and perspective, some entries focus on the major institutions (such as the courts of appeal) to which these jurists belonged. The main objective of this work was to determine who these jurists were, what they did to the law and what motivated them. With this in mind, the entries present both prosopographical and substantive aspects. The social origins and careers of these men are analysed alongside their doctrinal and/or political works. This double aspect constitutes an added value from a scientific point of view because it questions the link between, for example, training and the way of conceiving the law, or, more generally, between 'being' and 'doing'. In order to achieve this goal, the editors have relied heavily on archival documents from France and abroad.Le Dictionnaire des juristes. Colonies et Outre-mer (XVIIIe-XXe s.) est le fruit d'une recherche collective qui rassemble des historiens, des historiens du droit et des praticiens. Il débute à la fin de l'Ancien Régime, à une période où sont publiées les premières compilations analytiques de référence sur l'organisation administrative et judiciaire de l'Empire français. C'est au moment de la 'coopération' qu'il s'achève, c'est-à-dire après les Indépendances, mais alors que des liens officiels et humains perdurent afin d'assurer la transition institutionnelle. Cet ouvrage comble un vide historiographique sur les acteurs qui ont participé à l'élaboration et aux mutations du droit colonial, du droit d'Outre-mer et, parfois, des droits des nouveaux états souverains. Dans un souci de contextualisation, de clarté et de mise en perspective, quelques entrées s'intéressent aux grandes institutions (comme les cours d'appel) dont on fait partie ces juristes. L'objectif principal de ce travail a été de déterminer qui étaient ces juristes, quelles ont été leurs actions sur le droit et leurs motivations. Dans cette optique, les notices présentent à la fois des aspects prosopographiques et de fond. Les origines sociales, la carrière de ces hommes côtoient l'analyse de leurs oeuvres doctrinales et/ou politiques. Ce double aspect constitue une valeur ajoutée du point de vue scientifique car il interroge le lien entre, par exemple, formation et manière de concevoir le droit, ou, plus généralement, entre 'l'être' et le 'faire' . Afin de réaliser au mieux ce dessein, les rédacteurs se sont très largement appuyés sur des documents d'archives qui se trouvent en France et à l'étranger