En 2001, lorsque le premier ministre Bernard Landry a annoncé la création de la Commission sur le déséquilibre fiscal, présidée par Yves Séguin, plusieurs se sont montrés sceptiques y voyant une « astuce » pour relancer le débat sur l’avenir du Québec. Rapidement, la Commission a su baliser le débat à l’intérieur du cadre constitutionnel et faire émerger un large consensus. En effet, à quelques reprises, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité des motions portant sur le déséquilibre fiscal. En outre, le gouvernement du Québec a même réussi à obtenir l’appui des premiers ministres des autres provinces et trois des quatre principaux partis politiques fédéraux ont également reconnu l’existence d’un déséquilibre fiscal. La notion de déséqu...