Traitement laparoscopique des kystes parapyeliques du rein.

Les kystes rénaux intra-sinusaux ou parapyéliques représentent une forme rare des kystes rénaux, ils s’associent le plus souvent aux douleurs lombaires ; leur diagnostic repose essentiellement sur la radiologie : l’échographie et la tomodensitométrie. Occasionnellement, les kystes rénaux peuvent entraîner une hématurie, une pesanteur, des signes de compressions surtout lorsqu’ils sont volumineux. Le traitement des kystes rénaux parapyéliques du rein a connu un essor considérable, et de nombreuses méthodes thérapeutiques furent utilisées : la chirurgie à ciel ouvert, la sclérothérapie percutanée, la marsupilialisation ou résection percutanée endoscopique, pour arriver enfin à la coeliochirurgie avec ses différentes voies d’abord transpéritonéale et rétropéritonéale. La voie transpéritonéale s’est avérée comme étant une méthode chirurgicale peu invasive, sûre, et efficace réalisant le taux de complications le moins important comparée à d’autres méthodes. Les résultats thérapeutiques obtenus étaient satisfaisants sur tous les plans, car réalisant un temps opératoire peu important avec des pertes sanguines minimes, une morbidité moindre, un temps de convalescence court permettant une reprise de l’activité sociale précoce, l’absence de préjudice esthétique, et, surtout, un taux de récidive peu important. Notre étude vient seulement renforcer les résultats déjà trouvés dans des études similaires effectuées dans d’autres centres hospitaliers dans divers pays. Mais la voie rétropéritonéale garde sa supériorité dans le traitement des kystes rénaux parapyéliques d’où l’intérêt de privilégier cette voie à chaque fois que l’indication chirurgicale se pose