La diaspora peut servir de vecteur de rattrapage des pays de départ dans le contexte de la globalisation et de l’économie du savoir. Mais, en dépit des investissements notables de quelques pays tels que le Maroc, le Ghana ou le Kenya, les gouvernements africains n’ont majoritairement pas réussi à intégrer leurs efforts de mobilisation de la diaspora dans une stratégie globale de développement. Cet article se donne pour ambition de mettre en lumière l’une des causes principales de la sous-optimisation de l’option diaspora en Afrique. Elle tientsur le continent pour beaucoup au rejet plus ou moins flagrant que subissent les MHQ de la part de leurs compatriotes « autochtones » restés au pays,du fait de leur « étrangeté ». La méfiance, voire la...