Impact de l’investissement direct étranger sur les émissions du CO2 au Maroc : Une investigation empirique

Cet article examine l'impact des entrées d'investissement étranger direct sur les émissions de dioxyde de carbone au Maroc, dans le but d'étudier la validité de l'hypothèse du paradis de la pollution, en utilisant l'approche de cointégration avec des données de séries chronologiques sur la période 1960-2018. Sur la base de l'analyse de cointégration bivariée, nous concluons que les variables sont cointégrées. De plus, les résultats des estimateurs Dynamic Ordinary Least Square (DOLS) et Fully Modified Ordinary Least Square (FMOLS) montrent que l'investissement étranger direct en tant que relation positive à long terme avec les émissions de dioxyde de carbone. Cependant, selon les résultats du test de causalité de Engle-Granger, les entrées d'investissement direct étranger diminuent les émissions de dioxyde de carbone à court terme mais se comportent à l'inverse à long terme. Ainsi, nous pouvons supposer que les industries sales ont tendance à respecter les réglementations et les normes environnementales au début, mais à long terme, elles deviennent également polluantes. Il est recommandé de continuer à attirer ces entrées tout en mettant en place de mécanismes et instruments pour réduire les émissions de dioxyde de carbone dans le cadre de politiques environnementales rigoureuses