INCIDENTALOMES SURRENALIENS

Introduction : The increased use of morphological explorations more and more frequently involoves the fortuitous discovery of the adrenal tumours. Adrenal incidentalomas have become a common clinical and therapeutically problem. The aim of this study is to determine their frequency, the prevalence of the secreting and non secreting tumours , to establish the role of morphological and hormonal data in the therapeutic decision and to show the action to be taken recommended by our department. Patients and methods: Our study reports 24 patients presenting with an adrenal incidentaloma. Our patients profited from a meticulous clinical examination, hormonal and morphological evaluation. The therapeutic decision rested on solid arguments. A clinical, endocrinological and morphological monitoring was recommended among all our patients. Results: On 300 patients with adrenal tumours, we reported 24 cases of incidentalomas, that is to say a prevalence of 8%. The average age is 42 years with a clear female prevalence (17 women- 7 men). The discovery of the mass was made primaly by abdominal ultrasound (18 cases); these masses unilateral was 17 cases and bilateral in seven cases. Hormonal exploration discovered eight secreting tumours (six are pheochromocytomas, one is an adrenocortical adenoma and the other is an adrenocortical carcinoma). Abdominal CT scan was practiced among all our patients, it evalueted the parameters with malignant tumours (large mass, irregular contours, necrosie...) in nine cases. All the patients with secreting and suspected tumours were operated. The not operated seven patients were re-examined periodically for 36 months (12-72 month). The adrenal mass was disappeared in two cases, regressed in one case and remained stable among four patients three of then profited from cyto puncturo with results. returned negative. Conclusion: Within sight of this work, it appears to propose a systematic adrenalectomy in the event of hypersecreting tumour or suspect of malignity than to operate all the incidentalomas.Introduction : L’utilisation accrue des explorations morphologiques entraîne de plus en plus fréquemment la découverte fortuite de tumeurs surrénaliennes. Le diagnostic et la thérapeutique de ces incidentalomes posent de graves problèmes parfois angoissants. Le but du travail était de déterminer leur fréquence ainsi que la prévalence des tumeurs sécrétantes et non sécrétantes puis d’établir le rôle des données morphologiques et hormonales dans la décision thérapeutique et de démontrer la conduite à tenir préconisée par notre service vis à vis de cette pathologie. Matériel et méthodes: L’étude a été menée sur 24 malades porteurs de tumeurs surrénaliennes de découverte fortuite. Ces patients ont bénéficié d’un examen clinique minutieux, d’un bilan biologique, hormonal et morphologique. La décision thérapeutique a reposé sur de solides arguments. Une surveillance clinique, hormonale et tomodensitométrique a été préconisée chez tous nos malades. Résultats: Sur 300 patients porteurs de tumeurs surrénaliennes, nous avons relaté 24 cas d’incidentalomes, soit une prévalence de 8%. La moyenne d’âge était de 42 ans avec une nette prédominance féminine (17 femmes-7 hommes). La découverte de la masse était faite essentiellement par l’échographie (18 cas), celle-ci de localisation unilatérale dans 17 cas et bilatérale dans sept cas. L’exploration hormonale a découvert huit tumeurs sécrétantes (six phéochromocytomes, deux corticosurrénalomes dont un est malin) et 16 non sécrétantes. La TDM a été pratiquée chez tous nos malades, elle a montré des signes en faveur de la malignité (grande taille, contours irréguliers, nécrose…) dans neuf cas. Toutes les tumeurs sécrétantes et non sécrétantes, à l’évidence suspectes, ont été opérées d’emblée. Les sept patients non opérés ont été revus périodiquement pendant 36 mois en moyenne (12-72 mois) ; la masse surrénalienne a disparu dans deux cas, a régressé dans un cas et est restée stable chez quatre patients dont trois ont bénéficié d’une cytoponction de résultat négatif. Conclusion: Au vu de ce travail, il paraît raisonnable de proposer une surrénalectomie systématique en cas de tumeur hypersécrétante ou suspecte de malignité plutôt, que d’opérer touts ces masse surrénaliens