La performance boursière islamique à l’ère de la crise de COVID19 : Etude empirique à l’aide du modèle GARCH

Islamic Investment (IS) or Sharia-compliant Investment (ICC), is a new kind of ethical investment that emerged in the twentieth century. It is a cost-effective option for investors who want to make their money available only to businesses that follow the Islamic religion's guidelines. However, in empirical research on the growth of these financial assets, the question of their performance remains the determining point that spills much ink. Having an interest in the performance of Islamic assets entails examining them from both a financial and non-financial aspect (Serret 2003). So, our study is therefore in line with this perspective aimed at analyzing the Islamic stock market's performance. Given that volatility, which is synonymous with risk, has a significant impact on performance, our ultimate goal is to find an answer to these questions: How and to what extent the COVID-19 issue influenced the volatility of Islamic stock indexes? And have they been less volatile and, therefore, better performing than conventional stock market indexes? The contribution of our study to the current empirical review lies in the use of econometric modeling using the GARCH model to analyze and compare the conditional variance of stock market indices. The study was conducted on a daily database from January 1, 2019, to December 31, 2021, for four Islamic and conventional stock indexes. Two represent the global stock indexes (DJIM and GDOW) and two present the US indexes (IMUS and DWCF). Our study allowed us to conclude that the global Islamic stock index was more volatile and therefore riskier than its counterpart during the period of a health crisis, while the opposite was observed for the US indices. However, in periods of low tension, no preference can be given to one type of index over the other in terms of volatility. All these observations lead us to confirm that the question of the over or under-performance of one type of index compared to the other is not absolute. It is rather dependent on the degree and nature of the shock attacking the country under study.   JEL Classification : C01, C22, G01, G15 Paper type: Empirical researchL'investissement islamique (IS) ou investissement conforme à la charia (ICC) est un nouveau type d'investissement éthique apparu au XXe siècle comme option alternative pour les investisseurs ne désirant investir leurs fonds que dans les entreprises à activités respectant les directives édictées par leur religion islamique. Cependant, dans les recherches empiriques sur la croissance de ces actifs, la question de leur performance reste le point déterminant qui fait couler beaucoup d’encre. L’étude de la performance des investissements islamiques consiste, en effet, à l’analyser dans son volet financier et extra-financier (Serret 2003). C’est la raison pour laquelle nous proposons cette étude qui s'inscrit dans cette perspective d’analyse de la performance boursière islamique. Étant donné que la performance est largement heurtée par la volatilité qui est synonyme de risque, notre objectif ultime est, en effet, de chercher à apporter des éléments de réponse à ces questions : Dans quelle mesure la crise de Covid-19 a impacté la volatilité des indices boursiers conventionnels et islamiques ? Et est-ce que ces derniers ont été moins volatiles et donc plus performants que les indices boursiers conventionnels ?  La contribution apportée par notre étude à la revue empirique actuelle réside dans l’utilisation d’une modélisation économétrique à l’aide du modèle GARCH pour analyser et comparer la variance conditionnelle des indices boursiers. L’étude a été menée sur une base des données quotidiennes de quatre indices boursiers islamiques et conventionnels, dont deux représentent les indices boursiers mondiaux (DJIM et GDOW) et deux les indices américains (IMUS et DWCF) pour une période s’étalant du 01 Janvier 2019 au 31 décembre 2021. Notre étude nous a permis de conclure que l’indice boursier islamique mondial (DJIM) était plus volatile et donc plus risqué que son homologue (GDOW) durant la période de crise sanitaire, tandis que le contraire a été constaté dans le marché boursier américain. Alors qu’en période de faibles tensions, aucune prédilection n’a pu être accordée à un type d’indices au détriment de l’autre en termes de volatilité. Tous ces constats nous mènent à confirmer que la question de sur ou sous-performance d’un type d’indices par rapport à l’autre n’est pas absolue et évidente. Elle est plutôt dépendante du degré et de nature du choc attaquant le pays sujet de l’étude.   Classification JEL : C01, C22, G01, G15 Type de l’article : Recherche appliquée