The study of work design in the industry 4.0 : an agentic approach of individuals and the digital context interaction

Cette recherche a pour but d’investiguer le work design des employés dans un nouveau contexte de travail amené par le paradigme industriel de « l’Industrie 4.0 ». Les changements qu’entraîne ce paradigme pour les organisations conduisent les chercheurs à s’intéresser à la manière dont le work design des employés et ces relations avec les résultats des employés pourraient être transformés. En examinant la littérature traitant de l’Industrie 4.0, nous avons d’abord souligné que l’Industrie 4.0 implique une transformation digitale globale des organisations mais qui ne peut être pour l’heure complètement appréhendée. Par conséquent, l’Industrie 4.0 ne peut se réduire à l’introduction de nouvelles technologies bien que cela soit un point de départ des transformations du travail (Chapitre 1). En prenant une perspective technologique, nous avons exploré avec une étude qualitative (i.e., entretiens) les modifications apportées par l’introduction de deux technologies (i.e., drones, automatisation robotique des procédés) sur les caractéristiques du travail et avons constaté que les caractéristiques de la connaissance étaient les plus influencées par la transformation digitale. Nous avons également noté des modifications dans la relation humaintechnologie (Chapitre 2 Article 1). En plus des technologies, nous avons investigué dans une étude quantitative d’autres sources d’influence du work design des employés comme la proactivité des employés et le leadership habilitant. De manière transactionnelle, des relations directes ont été constatées entre la proactivité et le leadership habilitant avec les caractéristiques du travail. Nous avons aussi trouvé une relation indirecte entre le leadership habilitant et certaines caractéristiques du travail via la proactivité des employés. En se basant sur deux temps de mesure, nous avons montré le rôle du leadership habilitant pour faciliter l’acceptation des technologies (Chapitre 3). Puis, dans le but d’examiner les relations entre certaines caractéristiques du travail (i.e., caractéristiques de la connaissance, autonomie au travail) et les comportements d’innovation, nous avons envisagé une voie prometteuse pour étudier le work design, à travers l’analyse qualitative comparée d'ensembles flous (fsQCA). Nos résultats donnent plusieurs configurations dans lesquelles les caractéristiques du travail influencent mutuellement l’effet de chacune sur les comportements d’innovation (Chapitre 4 Article 2). Ensuite, en se basant sur le concept de l’agentivité humaine et ses récents développements, nous avons investigué davantage la relation entre les humains et les technologies dans le nouvel environnement de travail. Nous avons développé une mesure (TAGEN) qui capture la perception des employés de propriétés agentiques au sein des technologies digitales et avons tenté de valider sa structure factorielle. Cette mesure est une tentative d’appréhender psychologiquement la relation entre l’humain et la technologie dans le contexte de travail digital (Chapitre 5). Enfin, nous discutons les implications théoriques et pratiques de nos résultats (Chapitre 6). En conclusion, nos résultats montrent que le work design des employés est modifié par la transformation digitale qui traverse les organisations actuelles, notamment les caractéristiques de la connaissance gagnent de l’importance. Face à ces modifications, les modèles doivent évoluer pour capturer de manière adéquate le work design contemporain.This research aims at investigating employee work design in a new workcontext creating by the industrial paradigm of “Industry 4.0”. The upcoming changesfor organizations induced by this paradigm stress scholars to investigate howemployee work design and its relationship with employee outcomes might betransformed. By examining the content of the literature about the Industry 4.0, we firstacknowledged that Industry 4.0 implies a global digital transformation of organizations but is not yet clearly grasped. As a result, the Industry 4.0 cannot be reduced to the introduction of new technologies though it is actually a starting point of work transformation (Chapter 1). Taking a technological perspective, we examined through a qualitative study (i.e., interviews) the modifications brought by the introduction of two technologies (i.e., drones, robotic process automation) on work characteristics and found that knowledge characteristics were the most at stake in the digital transformation. Some influences on the human-technology relationship were also noticed (Chapter 2 Article 1). In addition to the technologies, we investigated in a quantitative study other sources of influence on employee work design such as employee proactivity and empowering leadership. Cross-sectionally, some direct relationships were identified for employee proactivity and empowering leadership on work characteristics. We also found an indirect relationship between empowering leadership and some work characteristics mediated by employee proactivity. Drawing on both time measurements, we reported the role of empowering leadership for facilitating technological acceptance (Chapter 3). Then, with the intent to examine the relationship between some work characteristics (i.e., knowledge characteristics, job autonomy) and innovative work behaviors, we considered a promising avenue for studying work design through fuzzy-set qualitative comparative analysis (fsQCA). Our results indicate several configurations in which work characteristics jointly influence the effect of each other on innovative work behaviors (Chapter 4 Article 2). Then, drawing on the concept of human agency and its recent development, we further explored the relationship between humans and technologies in the new work environment. We developed a measure (TAGEN) capturing the employee perception of agentic properties in digital technologies and tried to validate its factorial structure. This measure offers an attempt to apprehend psychologically the human-technology relationship under the digital work context (Chapter 5). Finally, the theoretical and practical implications of our findings are discussed (Chapter 6). In conclusion, our results show that employee work design is modified by the digital transformation occurring in current organizations, especially with a rise of knowledge characteristics. Considering these modifications, the models need to evolve to fully capture contemporary work design