Caractérisation de la croissance du pommier et des dynamiques des composés de réserves (carbonées et azotées) sous différentes régimes de fertilisation

il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATIONAvec l’augmentation des préoccupations liées à l’environnement (Plan Ecophyto2018), il est devenu nécessaire de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires apportés sur les couverts végétaux. Afin d’atteindre cet objectif, une des voies explorées consiste à manipuler l’architecture du couvert végétal pour réduire le développement des bioagresseurs. Depuis plusieurs décennies des modèles de croissance d’arbres individuels ont été développés, intégrant plus ou moins de processus physiologiques. En revanche aucun modèle ligneux prenant en compte explicitement la variabilité spatiale de la disponibilité et la captation des ressources d’une part, et des processus physiologiques du couvert d’autre part n’intègre plus de deux ressources (parmi la lumière, le carbone, l’eau et l’azote). D’autre part, les modèles de croissance à l’échelle de l’arbre ne prennent que partiellement en compte les aspects fonctionnels. L’objectif principal de cette étude est donc de comprendre si des niveaux contrastés de disponibilités en azote dans le sol auront un impact sur la croissance et l’allocation de l’azote chez le pommier (variété Delbard Jubilé®). Trois niveaux de fertilisation azotée ont été appliqués (élevé, normal, aucun). La réponse à l’apport d’azote dans le sol a été suivie à partir du débourrement au niveau de la croissance et de la teneur en azote dans les tissus. La croissance a été estimée par le comptage du nombre de feuilles, en mesurant la longueur des pousses et la surface foliaire (grâce à un dispositif appareil photo). La teneur en chlorophylle, indicateur du métabolisme azoté, a été suivie au même pas de temps. Les arbres ayant reçu une fertilisation azotée élevée montre une croissance plus importante. En revanche, on peut noter que dans nos conditions expérimentales une dose-seuil d’azote a été atteinte. Afin de confirmer ce résultat il faudra explorer une gamme plus large d’apports d’engrais azotés. Par ailleurs, il ressort aussi que la quantité de chlorophylle foliaire augmente d’autant plus que le niveau de fertilisation azotée est élevé