Cette contribution se propose de faire connaître une parcelle minime de l'immense oeuvre de Juan Caramuel, la Metametrica (1663). Nous nous concentrons, notamment, sur un traité de l'oeuvre dans lequel le polygraphe madrilène, qui termina sa vie en Italie comme évêque de Vigevano, présente sa vision de l'écriture poétique biet plurilingue. En passant en revue les treize «muses» dont se compose son traité, nous observons que sa conception de cette modalité de la composition poétique se base à la fois sur l'ars combinatoria médiévale, comme reflet du dynamisme changean